Article par Jeremy MARIE
On Running CloudUltra (189.95€)
Introduction
Marque suisse encore très jeune, puisque fondée en 2010 à Zurich, On Running s’est assez vite fait un petit nom dans le domaine du running sur route. La conception de leurs semelles avec des nuages, les “clouds” servant à assurer l’amorti, les distinguent assez fortement de la concurrence. Pas toujours pour le meilleur, car en dépit d’une excellente qualité de construction et de l'utilisation de matériaux très flatteurs, l’accueil a souvent été assez mitigé, en raison de problèmes de durabilité des nuages, ou de la fermeté de l’amorti.
Après un premier essai “bien mais pas top” en trail avec la Cloudventure (test RTR), qui n’a pas remporté l’adhésion de la communauté trail, On-Running a proposé la Cloudpeak version dopée aux endorphines mais qui semblait aussi pâtir de la présence des nuages dont l’apport en terrain rocailleux semblait loin d’être évident, alors que les inconvénients, eux, se faisaient bien sentir: durabilité, cailloux qui se coincent…
Ce n’est sûrement pas un hasard si la seconde version de cette Cloudventure Peak (test RTR) minimise la présence des éléments CloudTec, proposant alors une chaussure qui gomme une bonne partie des défauts de sa devancière.
Bien décidé à élargir son offre, On-Running sort son premier modèle dédié à l’ultra-trail, la bien-nommée Cloudultra, en signant au passage un partenariat avec l’un des plus beaux palmarès de l’ultra-trail, Xavier Thévenard, porte-étendard parfait pour promouvoir ce modèle estampillé “longues distances”.
La semelle de la Cloudultra s’appuie sur une conception proche de la routière longue distance de la marque suisse, la CloudStratus (test RTR), en empilant deux couches d’éléments CloudTec, l'utilisation de la mousse Helion, et surmontés par la plaque Speedboard qui doit apporter stabilité, protection ainsi que guider le pied lors de son déroulé.
On trouve sur la CloudUltra un ingénieux petit accessoire, le FlipRelease, permettant d’un claquement de doigt d’élargir un peu le laçage à l’avant du pied, l’idée étant de donner un peu de place supplémentaire sur les longues distances, quand le pied gonfle un peu et que l’on cherche un peu plus de confort.
Pour:
Une excellente conception et une qualité de fabrication hors norme.
Chaussure très jolie (ça compte!)
Des matériaux de qualité, durables
Accroche assez polyvalente sur terrain dur/roches
Transition médio-pied - propulsion finale (toe-off) efficace
Très bonne protection de l’empeigne et de la semelle
Excellent maintien du pied, et un avant-pied suffisamment large
Chaussure très stable et assez dynamique malgré sa destination
Le Flip Release est plus qu’un simple gimmick
Contre:
Amorti ferme...
...vraiment ferme...
Zone morte au milieu dans la transition si on attaque du talon, sensible sur terrain plat
...très ferme…
Mauvaise évacuation de la boue, alourdissant la chaussure et limitant la traction en terrain gras
Prix dans le haut du panier
...Extrêmement ferme
Bio
40 ans, coureur depuis 2013, avec pas mal de trails de tous formats, de 30kms à 160kms.
Peu intéressé par les chronos, ma seule vraie référence sur route est 36´25 sur 10kms.
Borneur compulsif (70-120kms par semaine), je suis passé progressivement vers le triathlon depuis 2 ans pour varier un peu les plaisirs.
Stats
Poids: 330g/11.6oz en 44 ⅔ US10.5 (official: 295g/10.4oz EU42/US9
Epaisseur de la semelle (info On-Running): 28mm talon /20 mm avant - drop 8mm
Disponible. 189€
Premières impressions
Le premier contact à l’ouverture de la boite me met tout de suite dans le bain. La chaussure est magnifique dans cette couleur jaune voyante, mais pas trop flashy. Elles ne dénotent même pas dans un style “sportswear”, et c’est d’ailleurs au gré d’une simple balade que j’effectuerai mes premiers pas avec.
J’avais souvent entendu parler (“vu écrire” serait plus exact) de la qualité de fabrication des On, et je dois dire que je n’ai pas été déçu.
Les matériaux sont de qualité, l’assemblage exemplaire, les rares coutures sont parfaites...On-Running n’a pas usurpé sa réputation de produire des équipements haut de gamme. Le détail des perforations du chaussant, visible à travers l’empeigne micro-perforée, la pièce interne qui sert aussi de languette et permet de maintenir le pied, le logo On, réfléchissant, collé sur les deu faces du côté du pied, la “tirette” permettant de faciliter l’enfilage, l’oeillet métallique reprenant le logo de la marque, le discret drapeau helvète cousu au niveau du collier...le souci du détail est omniprésent, et le tout est réalisé avec goût et discrétion. Le prix est certes élevé, mais On-Running donne le change. La chaussure est belle, bien conçue, et d’une qualité hors-norme.
Le premier enfilage laisse présager d’un bon maintien du pied et d’un chaussant assez ajusté, mais pas étriqué. En d’autres termes, je sens un bon maintien du coup de pied, et une place juste suffisante à l’avant. L’impression donnée n’est pas celle d’un chausson ultra-moelleux et confortable “d’une charentaise”, mais plutôt d’une chaussure au confort ferme, avec peu de rembourrages, misant vraiment sur la forme de la tige plutôt sur l’épaisseur de celle-ci pour assurer confort et maintien sur les longues distances.
A la marche, on sent un léger “rocker”, cette forme incurvée de la semelle devenue classique, sensible mais discrète; je sens aussi une semelle très ferme, dans laquelle je m’enfonce à peine. Je me demande ce que cela donnera en courant alors que je suis plutôt adepte des amortis fermes.
L’empeigne
L’empeigne est constituée de deux couches réalisées en polyester 100% recyclé. Tout d’abord, un chausson interne, qui fait toute la longueur de la chaussure et enveloppe complètement le pied, si bien qu’il n’y a pas à proprement parler de réelle languette, et qui se soude avec la tige externe au niveau de la cheville, pour venir à l’arrière au dessus du contrefort de talon. Ce matériau est élastique et maintient très bien le pied, en évitant tout frottement éventuel. Il est constitué d’un maillage très fin à l’extérieur, et de trous plus gros, assurant une excellente respirabilité à la chaussure et minimisant l’entrée de débris.
Cela permet aussi d’avoir un contact “souple” avec la tige sur les zones sensibles du pied, au niveau de la partie supérieure du talon, au-dessus du renfort, ainsi que sous la cheville.
La deuxième couche de l’empeigne est visible sur la partie avant et latérale de la chaussure. Elle bénéficie de la même conception que le chausson interne, avec un tissu à “double-maillage”: un très fin sur la partie externe et un plus gros à l’intérieur, avec les mêmes effets que sur le chausson interne. Ce matériau est évidemment plus résistant, et pas élastique. Il a vocation à protéger des éléments extérieurs et si sa finesse peut interroger quant à sa durabilité, je n’ai pas noté la moindre trace d’usure ou de griffure malgré des passages volontaires dans des ronces et sur quelques cailloux.
Toujours le souci du détail, on note la présence d’une bandelette élastique sous laquelle coincer les lacets afin d’éviter à ceux-ci de se balader. C’est simple et efficace. Les lacets sont très fins mais tiennent bien, et surtout coulissent très facilement dans les œillets, permettant de régler le laçage comme on veut, assez facilement.
En termes de protection, le pare-pierre à l’avant est suffisamment large pour protéger nos orteils, et il se poursuit sur une bande de renfort qui fait tout le tour de la chaussure en remontant élégamment sur le renfort de talon à l’arrière. Là encore, c’est parfaitement mis en œuvre, d’un seul tenant, et cela assure une protection efficace de la partie basse de la tige.
Enfin, on note la présence d’une petite pièce plastique sur l’avant des lacets, le FlipRelease. L’idée est toute simple: permettre en la tournant de gagner quelques millimètres de largeur supplémentaire sur le bas du coup de pied, une zone qui gonfle généralement lors des courses longues. Je n’ai évidemment pas pu juger de son efficacité dans ces conditions, mais sur les sorties effectuées, j’ai bien senti une certaine relâche de la zone. C'est un peu comme si on élargissait un peu le laçage à cet endroit, et uniquement à cet endroit là. On ne perd absolument rien en maintien du pied, celui-ci étant toujours assuré par la tige en double-mesh.
Video du fonctionnement: https://youtu.be/4XqSFz0HLqY
Au final, cette CloudUltra propose un fit très intéressant et orienté "performance", là où d’autres chaussures taillées pour l’ultra vont opter pour un chaussant plus lâche, avec moins de maintien. C’est une approche que je préfère, surtout quand le maintien est réalisé avec subtilité comme ici, car cela assure un peu de précision dans la course et surtout une tenue stable au fil des kilomètres.
Semelle intermédiaire
Utilisant la mousse Helion conçue chez On, qui doit apporter amorti et réactivité en restant indépendante aux changements de températures -un aspect qui a son importance pour une chaussure d’ultra- la semelle intermédiaire reprend la conception de la CloudStratus, avec des poches évidées disposées en quinconce. La semelle fait 28mm de hauteur du talon et 20mm à l’avant, donc avec un drop de 8mm assez passe-partout.
La mousse Helion d’abord utilisée pour les modèles route, n’est pas connue pour sa mollesse, ni son confort d’accueil. On est vraiment dans le domaine du (très) ferme, malgré l’épaisseur confortable de la semelle intermédiaire.
La semelle est surmontée d’une plaque Speedboard qui apporte un peu de stabilité au niveau du talon et du médio-pied ainsi qu’une forme légèrement courbe de la semelle pour faciliter le déroulé. Elle permet aussi de maximiser la protection contre les cailloux, en plus de la semelle intermédiaire ferme...mais elle ajoute surtout encore un peu de fermeté à une chaussure qui n’en a pas forcément besoin.
Semelle externe
La semelle externe a dû demander à On de revenir un peu sur leurs habitudes. Le dessin des modèles précédents, proche de celui des modèles route, avait tendance à laisser les cailloux se coincer dedans, et présentait quelques problèmes de durabilité. Dont acte, la marque suisse a revu sa copie et présente ici des “Cloud connectés”, sans réelle ouverture, et avec des rainures moins profondes. Toujours baptisée “MIssion Grip”, cette semelle externe est très travaillée.
On peut remarquer 4 zones distinctes, qui présentent chacune un dessin de crampon différent, des hauteurs différentes.
Au niveau du talon, les crampons sont moins hauts, mais l’épaisseur de gomme plus importante, pour assurer plus de durabilité sur une zone fortement sollicitée dans les descente, avec laquelle on freine, et où la gomme s’use.
Au médio-pied, ainsi qu’au niveau des orteils, les crampons sont plus hauts (4mm), et avec une forme plus agressive, pour assurer plus de traction en forte pente (pour les orteils) ou sur les terrains meubles sur les parties plus plates.
Enfin, toute la zone sous l’avant pied reprend le même dessin que les crampons du talon, avec une hauteur intermédiaire de 2.5mm, pour assurer une accroche polyvalente.
On remarque aussi 3 encoches de flexion latérales qui donnent un tantinet de flexibilité à la chaussure - mais ça reste léger - ainsi qu’une profonde gorge longitudinale dont je cherche encore l’intérêt exact, en dehors d’un évident gain de poids.
J’ai trouvé cette semelle plutôt efficace que ce soit sur les chemins secs, en graviers, sur des chemins de terre, dans les cailloux, même humides, et l’accroche reste honnête et “prévisible” dans la boue légère.
Néanmoins, j’ai trouvé que la semelle évacuait très mal la boue, alourdissant sensiblement une chaussure que l’on n’oublie pas une fois aux pieds...En considérant la profondeur de l’encoche sous la semelle, imaginez un peu le poids de boue collé dans l’image ci-dessous, alors que j’avais terminé ma sortie par 3 ou 4 kms de route...
C’est vraiment dommage car en dehors de ça, j’ai trouvé le grip très sécurisant et polyvalent, que ce soit en descente ou en montée, sur une grande variété de revêtements.
Expérience de course
Autant parler du gros défaut de cette chaussure dès le départ: l’amorti est très ferme, trop ferme. Cela rend la course sur les sentiers secs et durs presque désagréable. Ca tape, c’est dense, il n’y a aucun moelleux, et même en essayant d’avoir la foulée la plus légère possible, j’ai trouvé que la semelle dépassait allègrement les limites de la fermeté, surtout pour une chaussure censée vous accompagner pendant des heures.
Il n’y a que sur les terrains un peu moelleux que j’ai trouvé la chaussure réellement agréable, ou alors en tout début de sortie, tant que l’on est encore frais. Mais rapidement, et surtout si le rythme est un peu enlevé, la densité de la semelle se fait sentir.
J’approche maintenant les 100kms avec ce modèle et je n’ai pas noté de réel changement de ce comportement. Tant mieux pour ceux à qui tant de fermeté convient, cela présage d’une durée de vie excellente, mais pour moi ça a gâché mon expérience avec les Cloudultra.
Et cela m’a d’autant plus frustré que j’ai vraiment trouvé une chaussure excellente en tous points en dehors de cela.
La tige est excellente, et propose un maintien très sécurisant, que ce soit en descente, en dévers où l’on n’a pas l’impression de sentir la chaussure se dérober, et en montée où la tenue globale du pied et du talon en particulier font que rien ne bouge. Combiner un aussi bon fit avec un chaussant qui reste confortable, sans contraindre le pied, et proposer suffisamment de place à l’avant-pied n'est pas une chose facile mais la CloudUltra s’en sort haut la main.
Attention, on reste sur un chaussant très “précis”, mais cela me semble indispensable en terrain technique, et encore plus quand la fatigue se fait sentir.
D’autant que cela se double d’une très bonne stabilité de la semelle, assurée par une épaisseur contenue, par l’apport de la plaque Speedboard et évidemment par la fermeté de l’amorti (cela a quand même quelques avantages!).
De même, cette fermeté est moins gênante en montée, où les impacts sont moindres, et j’y ai trouvé la chaussure particulièrement efficace. La combinaison de la semelle intermédiaire, de la plaque Speedboard et de la bonne accroche permet de monter de façon assez dynamique, en rythme avec une chaussure qui répond très bien aux sollicitations. Là encore on sent nettement l’orientation “performance” de cette chaussure longue distance.
J’ai trouvé la légère cambrure de la semelle très efficace sur les parties roulantes, et sur certaines portions avec un terrain un peu plus meuble, j’ai pu apprécier des qualités dynamiques insoupçonnées pour un modèle taillé pour l’ultra. On déroule assez facilement, oubliant le poids de la chaussure.
En attaquant médio-pied sur ses portions, j’ai trouvé la transition entre la pose et la poussée finale très bonne, très dynamique. Néanmoins, en forçant une attaque talon sur les mêmes portions, j’ai ressenti une sorte de zone morte au milieu du pied. En gros, ça déroule bien entre le talon et le milieu du pied, puis une zone un peu morte se fait sentir, cassant un peu la transition vers l’avant du pied.
Conclusion
Le mot qui me revient le plus en tête sur cette Cloud Ultra est “dommage”. La chaussure est très belle, magnifiquement construite, fourmille de détails qui dénotent d’un goût certain pour “le bel objet” et l’envie de la part de On-Running de proposer un produit qualitatif, réfléchi, dont ils sont fiers. L’empeigne est respirante, protectrice, visuellement “légère”, tout en assurant un maintien de premier ordre avec subtilité et finesse. La semelle externe témoigne aussi d’une réflexion poussée qui, dans les faits, s’avère sinon exceptionnelle, très efficace pour une multitude de terrains. Le FlipRelease n’est pas qu’un gadget et ajoute effectivement ce qu’il faut d’espace sur le coup de pied.
Mais tout cela est malheureusement mis sous l’éteignoire par la dureté de l’amorti de la chaussure. Sur les chemins secs, durs, voire pire en descente, on sent les impacts des foulées sans avoir l 'impression d’une quelconque atténuation par la semelle intermédiaire. Et je pense que l’emplacement de la plaque Speedboard proche du pied n’aide pas non plus. Les chocs sont transmis directement, sans amorti, si bien que j’ai terminé ma première sortie avec des douleurs aux chevilles. Sur 25 km...je n’ose pas imaginer le résultat sur un ultra...ou alors en version rando-course très cool. C'est vraiment dommage, car quand le terrain apporte le petit surcroît de moelleux qui manque à la chaussure, la Cloud Ultra s’avère très agréable à courir - toujours ferme mais du bon côté de la limite - efficace avec une bonne transition medio - avant pied, et du dynamisme à revendre.
Aller, un petit ajustement sur la densité de la semelle pour la prochaine et On tiendra là un véritable hit.
Ma note: 7.35 / 10
Scores: Ride: (50%) Fit: (30%) Value: (15%) Style: (5%)
- En course: 6/10 La fermeté gâche un peu l’expérience de course d’une chaussure autrement stable et plutôt dynamique. Très efficace en montée.
- Le chaussant: 8.5/10 Très bon, la double empeigne fonctionne bien, les orteils ont de la place, une bonne protection, des matériaux durables.
- Rapport Q/P: 8/10 Conception et qualité hors norme, mais l’expérience de course tempère un peu cela. Un prix au-delà des S/Lab de Salomon, pourtant souvent pointées du doigt.
- Style: 9/10: magnifiqu chaussures, très beaux coloris, que ce soit la noire, discrète, ou la jaune. Passent très bien au quotidien.
- Traction: 7.5/10: Bonne sur terrain sec/rocailleux, un peu plus hasardeuse en terrain boueux, mais prévisible, avec mauvaise évacuation de la boue.
- Protection: 8.5/10
Comparaison:
Salomon S/Lab Ultra 1: La première version de la chaussure d’ultra de François d’Haene. Je l’ai et l’utilise toujours, et j’ai couru un ultra de 125kms avec sans aucun souci de douleurs, ni d’ampoules ou d’ongles abimées...Les CloudUltra sont plus protectrices, semblent avoir un amorti plus important mais sont tellement plus fermes que j’hésiterai à les emmener sur un ultra. La traction est aussi bonne, peut-être meilleure sur le sec, et un peu moins bonne en conditions humides. Les Cloudultra sont plus lourdes. Leur chaussant est aussi confortable et propose un meilleur maintien. Les Salomon sont plus agiles...C’est serré mais j’aurai moins d’hésitations à partir avec les Slab.
Asics Trabuco Max: (test RTR anglais, test RTR française) Plus moelleuse, plus “rebondissante”, la Trabuco est aussi plus accueillante avec son chaussant très rembourré, mais ce n’est pas forcément un gage de réussite en course. Je préfère la tige de la CloudUltra, mieux conçue et proposant un meilleur maintien. L’amorti est tout de même bien plus agréable sur l’Asics, qui passe aussi très bien sur route, mais on y perd un peu en stabilité et en agilité en terrain plus technique. La traction est bien meilleure sur la japonaise, mais la CloudUltra offre un meilleur maintien du pied, avec une conception bien plus réussie, moderne, et une qualité incomparable. Malheureusement pour cette dernière, la dureté de l’amorti la pénalise tellement qu’il est difficile de passer outre.
Avec un peu plus de moelleux, la CloudUltra aurait eu ma préférence, mais en l’état, la Trabuco Max, plus agréable à courir, plus légère, plus confortable est le meilleur choix.
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Les avis exprimés sont ceux des auteurs et n’engagent que eux.
2 comments:
Following
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