Article par Jeremy Marie
Naked T/r Trail Racing Shoe ($290 US +$60 livraison)
Introduction
Naked est une marque connue pour ses ceintures et sacs de trails. Ils furent parmi les premiers à sortir une ceinture “élastique” avec de larges espaces de rangements, un porte bâtons à l’arrière, et leur sac de trail suit la même philosophie: un ajustement au plus près du corps, avec un système d’attache et de serrage minimum.
C’est en gardant ces principes de bases que la marque sort sa première chaussure de Trail, la T/r, une chaussure pour le moins disruptive, sans lacets, avec une tige mi-haute, une plaque en carbone, une semelle Vibram, le tout sur une semelle intermédiaire assez fine à une époque où les chaussures gagnent en épaisseur à chaque nouvelle version, dans une optique de confort sur les longues distances.
Cette Naked T/r est une vraie chaussure de course, qu’il sera délicat d'amener au delà de 20-30kms pour la majorité des coureurs, visant les terrains techniques.
Son look de chaussure de foot un peu épaisse pourrait rebuter, mais passé ce détail, on retrouve l’ADN d’une véritable racer: une épaisseur limitée (26mm au talon), un drop réduit (5mm), une plaque carbone pour la propulsion et la protection, toutefois flexible, une semelle Vibram Litebase MegaGrip, pas de semelle interne, remplacée par un matériau antidérapant Linerloc cousu à même la semelle, un fit très ajusté au médio-pied, mais un avant-pied plutôt large pour l’orientation de la T/r.
Pour:
Accroche irréprochable quelque soit la surface.
Tenue du pied de premier ordre, avec malgré tout de la place pour les orteils
Amorti ferme et très dynamique, sans trop taper
La plaque carbone remplit parfaitement son double-rôle protection/propulsion
Stable, quelque soit le type d’attaque
Chaussure vive, précise
Protection des débris/poussières/froid grâce à la tige
La plaque carbone ne rigidifie pas excessivement la chaussure
Un bel exemple de design fonctionnel, au résultat simple mais parfaitement exécuté
Contre:
Très délicate à enfiler - le chausse-pied fourni est une excellente idée
Le chaussant…ça passe ou ça casse!
La respirabilité est très moyenne
L’amorti reste assez ferme, à limiter aux distances courtes à moyennes.
Jeremy: Le médio-pied est très ajusté, les premières sorties peuvent être inconfortables
Le prix en Europe (290$ + 60$ de frais de port) l’élimine presque d’office…
Statistiques
Poids: Officiel H: 255g (42 ⅔)
Exemplaire: H 44 ⅔ (US10.5) 285g
Hauteur talon: 26 mm / Avant-pied: 21mm
$290 (+60$ de livraison), disponible
Index des tests RTR: ICI
Premières impressions, chaussant
Jeremy: Un design jamais vu! La Naked T/r dénote franchement dans le paysage des chaussures de trail.
De prime abord, elle fait penser aux chaussures d’hiver, comme la North Face Ultra Winter MT, ou la Salomon SLab XA Alpine. Mais là où ces dernières sont dédiées à la course hivernale avec une enveloppe autour d’une chaussure presque standard, le modèle de Naked est bien uniquement formé par cette empeigne en TPU ripstop, entièrement collée, très fine, souple, mais à l’apparence un peu plastique. L’utilisation n’a aussi rien à voir: la T/r est dédiée aux courses de montagne, Skyrunning, et sera à l’aise sur les terrains techniques et les distances modérées.
Construite autour d’une empeigne sans lacets, avec une large zone de stretch au niveau du coup de pied (la zone noire façon neoprène), le modèle de Naked ne passe pas inaperçu avec sa tige largement blanche, sa construction en bottine avec une semi-guètre autour de la cheville, et tout l’arrière de la chaussure noir souligné de jaune, pour coller aux couleurs de la marque.
Compte-tenu de la construction très particulière de la chaussure, Naked a choisi de livrer un chausse-pied avec la chaussure. J’ai trouvé que l’on pouvait s’en sortir sans l’accessoire, surtout une fois que l’on a pris la mesure de l’extensibilité assez importante de la partie centrale, et que l’on hésite plus à tirer sur la boucle en haut de la “languette”.
On remarque assez facilement la grille intégrée dans la tige en TPU, pour structurer un peu le matériau très souple qui la compose, ainsi que des inserts bien plus larges, épais et visibles, formant un véritable squelette pour maintenir au mieux le pied et limiter les contraintes sur le film.
Présents sur les parties externes et médiales du coup de pied, on ne les sent absolument pas contre le pied, mais elles assurent un maintien irréprochable dans les dévers ou les appuis un peu acrobatiques.
On remarque quelques portions munies de minuscules trous sur l’empeigne: à l’avant, sur les parties latérales, et sur la “languette”.
Censées améliorer l’évacuation de l’humidité et la respirabilité de la T/r, le résultat est mitigé, comme on le verra plus loin dans le test. Clairement Naked aurait pu pousser un peu plus loin l’idée.
A l’avant, on trouve un classique renfort de protection des orteils, parfaitement intégré avec les inserts. C’est élégant.
La “languette”, ou plutôt la partie noire de la tige qui vient au-dessus du coup de pied, est faite d’un matériau plus épais, un peu façon néoprène. La sensation est d'ailleurs très proche des chaussons aquatiques, avec le même type d'élasticité.
Sur une chaussure sans lacets, cette partie est critique, et Naked a évidemment passé beaucoup de temps à ajuster cette zone. C’est en effet ici que la chaussure va s’ajuster (ou non!) au pied du porteur: il faut pouvoir enfiler la chaussure, et s’assurer que le maintien est suffisant pour ne pas compromettre la tenue du pied et rendre la chaussure instable.
Finalement, dans l’esprit, on est assez proche d’une SLab Pulsar, pour laquelle je n’ai personnellement pas besoin de serrer le Quicklace: l’ajustement de la tige couplé à son élasticité permet à l’empeigne de bien coller au pied.
La Naked T:R parvient à atteindre le même résultat en termes d’ajustement, mais le maintien est ici bien plus ferme, plus marqué.
La zone noire sur le dessus du pied est certes élastique, mais avec pas mal de “résistance”: une fois le pied passé, cela se resserre assez fermement contre le coup de pied.
La première impression en statique peut laisser perplexe sur le confort une fois en course.
Au niveau du collier de pied, le matériau type néoprène est surmonté d’un mesh plus classique, et surtout plus doux, plus souple, plus conciliant: il vient véritablement se coller au dessus de la malléole, limitant grandement tout risque d’entrée de cailloux.
Sans lacets, pas de possibilité non plus d’ajuster le maintien du talon, en utilisant le dernier œillet (oui, il sert à ça!) ou en réalisant un laçage type heel-lock.
Là encore, Naked a peaufiné la forme de la coque rigide à la base du talon, qui englobe bien ce dernier. Au-dessus, on retrouve le matériau façon néoprène, qui est assez incliné vers le tendon d’Achille: se faisant, il bloque parfaitement le talon qui reste en place.
Le dernier élément qui permet au talon d’être parfaitement tenu se trouve à l’intérieur: deux coussinet assez épais sont positionnés de part et d’autre du tendon d’Achille, et sont recouverts d’un tissu type “peau de requin”, qui accroche la chaussette et bloquent littéralement le pied au fond de la chaussure. C’est un peu le même type de tissu que celui au talon des Altra King MT, par exemple.
Pas de semelle interne dans la T/r, à l’instar des SLab Pulsar ou de la future NNormal Kjerag. A la place, on retrouve une pièce de tissu nommée “LinerLoc”, cousue sur la semelle intermédiaire.
Le gain de poids est minime, mais cela évite surtout d’avoir une semelle interne qui glisse à l’intérieur de la chaussure, et grâce au matériau choisi, qui agrippe le tissu, le pied ne bouge pas.
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Le premier enfilage des T/r est assez déroutant. Le pied a du mal à passer par le collier très ajusté, ensuite le tissu au niveau du talon accroche les chaussettes, on n'ose pas trop tirer sur la languette alors que la boucle en haut nous y invite…
Le chausse-pied aide un peu, mais finalement, après quelques essais, j’ai trouvé qu’il n’était pas indispensable. Rapidement, on hésite trop à tirer sur les parties stretch de l’empeigne, et on arrive à enfiler les chaussures rapidement, presque sans effort. Ce n’est pas plus compliqué que d’enfiler des SLab Pulsar.
Et malgré l’absence totale de moyens d’ajuster le chaussant, le fit est vraiment très bon. Très proche du pied au niveau du médio, évidemment, mais sans devenir étouffant. L’extensibilité des matériaux est parfaite, et surtout les bonnes matières se retrouvent aux bons endroits: du stretch où c’est utile, et nulle part ailleurs.
Pour une chaussure dédiée aux terrains techniques, la toe box est assez large et permet aux orteils de s’étendre un peu, de travailler.
J’ai juste eu un souci au niveau de l’arche, à l’endroit où la tige rejoint la semelle intermédiaire.
Cela disparaît après 30’ de course, ou en “soulevant” le pied à l’intérieur de la chaussure, comme si j’essayais de l’enlever, avant de le repositionner normalement. En faisant ça, le point de pression disparaît totalement.
J’ai eu cette sensation sur les 2 ou 3 premières sorties, puis il a disparu, en même temps que la tige s’est un peu peu faite.
Au final, la Naked T:R propose un fit très bien ajusté, au maintien assez viril, ferme, mais sans comprimer le pied. La tenue du pied est impeccable, et ne m’a jamais fait défaut depuis sa première sortie de 2h faite d’aller-retours en descente assez caillouteuse.
Le packaging est soigné avec beaucoup de détails techniques
Semelle intermédiaire
Jeremy: Après cette débauche de technologie et de nouveautés sur l’empeigne, la semelle intermédiaire pourrait presque sembler classique. Faite de mousse EVA, elle comporte tout de même une plaque carbone qui a un rôle multiple: protéger le pied des cailloux, stabiliser la chaussure, et booster un peu la foulée sur les portions plus roulantes.
Naked a fait le choix malin d’une mousse EVA assez souple, ce qui se marie parfaitement avec la plaque carbone intégrée qui ne durcit pas trop le contact avec le sol, et permet un accueil confortable du pied malgré l’absence de semelle interne.
Le résultat est plutôt ferme, “direct”, mais pas absolument pas dur: on a pas une semelle qui tape et est inconfortable, mais plutôt protectrice, dynamique et permet des appuis précis, francs. On garde un bon contact avec le sol, ce qui est plutôt bienvenu en terrain un peu technique.
Sur une sortie de 2h principalement constituée d’un up&down sur un sentier rempli de cailloux, je n’ai pas senti de manque d’amorti ou de confort.
Un élément étonnant de cette semelle est sa flexibilité. Souvent, les plaques carbones rigidifient excessivement les semelles, rendant toute flexion impossible. Cela peut être utile, voire efficace sur des terrains roulants, mais semble peu adapté dans un environnement plus chaotique: le pied dit pouvoir sentir le sol, s’adapter, et la chaussure l’accompagner.
Sur la T/r, on douterait presque de la présence d’une plaque: la flexibilité longitudinale est excellente, et apporte un surcroît de dynamisme lors des relances, donnant beaucoup de pep’s à la chaussure. Clairement, on a envie d’aller vite avec tant la sensation est grisante. En côte, ce retour d’énergie apporté par la plaque est sensible, un peu comme sur les Scarpa Kima RT: la chaussure est efficace, et on peut ménager nos efforts en gardant une bonne allure.
La plaque apporte une bonne rigidité en torsion, gage de stabilité.
En descente, il faudra toutefois rester léger, vif sur les appuis: on évitera les descentes à tombeaux ouverts avec des attaques très appuyées que peuvent permettre les chaussures très amorties. La T/r invite plus à s’amuser avec le terrain, elle est joueuse!
Semelle externe
Jeremy: La semelle est fournie par Vibram avec leur caoutchouc Megagrip, en version Litebase: plus légère et plus fine que les semelles classiques de la marque italienne.
Les crampons ont une hauteur différenciée entre l’arrière, à 5mm, et l’avant, où ils mesurent 4mm. Au milieu, ils sont à la fois plus petits et moins hauts: 2mm.
Leur forme est assez travaillée, asymétrique, et ils sont ornés de picots "Traction Lug" dans leur épaisseur, sûrement pour accentuer encore l’accroche.
Ce sont des crampons destinés à se débrouiller sur à peu près tous les terrains, durs, souples, meubles, pierreux, à l’exception évidemment des plus boueux.
Il n’y a pas grand chose à dire sur la semelle externe et on retrouve les qualités bien connues de Vibram: ça accroche sur tout, sec, pouillés, tendre, dur et donne une confiance énorme au grip de la chaussure.
De plus, le comportement est très sain: la chaussure ne décroche pas soudainement lorsque l’on tente un peu trop le diable, on sent venir la perte d’adhérence, ce qui amplifie encore la connexion avec le sol.
L’avant-pied étant relativement large, la surface de contact au sol est assez importante: l’accroche sur les cailloux en est d’autant meilleure.
On notera juste un caractère un peu “claquant” de la semelle sur la première trentaine de kilomètres, particulièrement sensible sur les passages routiers. La sensation s’estompe cependant rapidement.
Expérience de course
Jeremy: Ce qui m’a marqué au départ est la stabilité de la Naked T/r. L’épaisseur assez contenue de la semelle, la fermeté de la mousse, la plaque carbone et l’empreinte finalement assez large de la semelle…ces éléments combinés apportent une stabilité importante à la T/r, sécurisent la pose du pied sur tous les terrains.
Avec la tige qui assure un maintien du pied de premier ordre, on se sent vraiment en sécurité dans ce modèle. Les poses de pied sont précises, il n’y a pas de flou possible. C’est idéal pour travailler sa technique en descente, prendre confiance, jouer avec le terrain, duquel on n'est jamais déconnecté.
Malgré ce contact assez direct avec le sol, la T/r protège pas mal des impacts: je n’ai pas eu de soucis particuliers sur des sorties de plus de 2h, et j'irais jusqu'à 3h sans trop hésiter.
Pour un modèle destiné aux terrains techniques, elle reste plutôt agréable sur les portions roulantes. La plaque permet de dérouler assez facilement et invite à hausser le rythme. Je la trouve un peu moins agréable que la Scarpa Kima RT dans des conditions similaires, mais la T/r est plus légère, et surtout se révèle plus en accélérant, où la Scarpa se plaît mieux sur des allures moins soutenues.
Comme je l’ai dit en détaillant la semelle externe, l’accroche est irréprochable, sans aucune glissade sur mes descentes de références, plutôt intransigeantes sur le grip. On se plait à découvrir les limites d’adhérence de la semelle, mis en confiance par le feeling constant du sol et au comportement assez prévisible. C’est une sensation assez grisante.
L’empeigne, qui peut sembler bien trop étriquée au départ, et laisse craindre de l’inconfort, s’est finalement “faite”, et en dehors d’une douleur à l’arche lors de ma première sortie, je n’ai pas eu de souci, y compris sur une sortie d’un peu plus de 2h.
Pas d’ampoule, pas de glissement du pied, pas de point de pression sur le coup de pied, contrairement à ce qu’on put relever mes collègues dans le test original.
L’avant-pied est large, les orteils ont la place de s’étendre, de gonfler un peu au fil des kilomètres sans se retrouver comprimés.
Il y a un point notable d’amélioration: la respirabilité de l’empeigne et l’évacuation de l’humidité.
J’en ai un peu parlé en introduction, et c’est vraiment un point qui pêche sur la T/r.
La transpiration, l’eau qui pourrait s’infiltrer…tout cela reste coincé sous la tige en TPU.
On voit bien l’humidité restant sous la tige….
Les petits trous présents à différents endroits n’y font pas grand chose.il aurait fallu doubler leur nombre pour avoir un meilleur résultat…..mais peut-être cela fragiliserait trop la tige?
La bonne nouvelle est que malgré l’humidité restante, je n’ai eu aucun souci d’ampoule ni de sensation d’échauffement du pied sur les sorties de 2-3h. A voir sur des sorties plus longues.
On termine simplement avec les pieds assez humides, ce qui n'est pas toujours très confortable.
J’attends avec curiosité une baisse des températures pour voir ce que donne cette empeigne par des températures plus fraîches: je pense que la tige apportera une bonne protection contre le froid automnal.
Conclusions
Jeremy: La Naked T/r est une excellente surprise. Je ne pensais pas que la marque spécialisée dans les systèmes de transport et hydratation avait cela dans ses cartons, et ce modèle est véritablement unique en son genre…à l’image du reste de leur production.
Le design pour le moins novateur fonctionne très bien, se démarque clairement de la production actuelle en apportant une proposition à part, et surtout, qui fonctionne. Le fit et la tenue du pied, points critiques vu la conception de la T/r, sont excellents. L’amorti est assez direct, modéré, mais permet de rester en contact avec le sol, de conserver un retour sensitif avec le sol, sentir où l’on pose les pieds.
Il en résulte une chaussure précise, parfaite pour jouer dans les cailloux, et très joueuse, agile.
Elle est très stable, et passe bien sur les portions roulantes - elle sera toutefois bien plus à l’aise dans les cailloux et racines.
Le grip Vibram est connu, reconnu, et assure une fois une accroche sans faille.
C’est finalement quasiment une chaussure “prototype” que sort Naked, un modèle sur lequel ils ont fait “tapis” avec toutes leurs idées et technologies…et c’est une réussite.
Forcément, ce modèle très exclusif se trouve à un tarif tout aussi exclusif…ce qui la mettra hors de portée de la plupart des coureurs. C’est dommage tant la proposition est intéressante et apporte vraiment quelque chose de différent.
Note: 9.58
Course 9.5 FIT 10 Rapport Q/P 8 STYLE 9.5 Grip 10 Protection 9.5
Score de fun: 😊😊😊😊😊
Comparaisons
Scott SuperTrac RC2 (Test RTR)
Jeremy: Une chaussure visant le même genre d’utilisation, avec un feeling assez proche, assez dynamique, stable. La Scott est l’un de mes modèles préférés de l’an passé. La Naked sera forcément plus délicate à chausser et conviendra à moins de “pieds”. Mais si le fit vous convient, elle pousse les curseurs de la Scott encore plus loin: plus stable, plus dynamique, plus ferme, une meilleure accroche, meilleure tenue de pied. Elle perd un pneu en versatilité, mais on y gagne énormément en précision, et en sensation de course. Après, elle coûte quasiment le double…
Salomon SLab Pulsar (Test RTR)
Jeremy: Malgré une conception d’empeigne assez proche dans l’esprit, en “chaussette”, ce sont deux modèles finalement aux antipodes. La Pulsar s’appuie sur son amorti plus épais, plus moelleux, avec beaucoup plus de rebond. Son profil en rocker assez marqué et son poids en font un modèle imbattable sur les sentiers roulants. Elle est beaucoup moins stable que la Naked, en particulier autour du talon, et sera peu à l’aise dans les parties techniques. L’accroche de la T/r sera aussi meilleure dans toutes les conditions.
Finalement, ce sont deux modèles complémentaires: la Pulsar pour les sorties plus roulantes, moins techniques, et la Naked pour les escapades montagneuses.
Scarpa Golden Gate Kima RT (test RTR)
Jeremy: Plus amortie, plus polyvalente, la Scarpa vise aussi les terrains techniques et propose, sous le pied, un peu la même recette que la Naked: Une plaque carbone flexible et une mousse assez ferme, même si plus moderne sur la Scarpa avec une combinaison de mousse classique et d’une mousse supercritique.
La Scarpa est beaucoup plus lourde, environ 50g de plus par chaussure, et cela la rend moins agile, moins joueuse que le modèle de Naked. Je l'ai trouvé plus efficace sur les portions roulantes avec une excellente transition vers l’avant-pied, même après des séances assez longues. Son fit est forcément moins ajusté mais…il est ajustable! L'accroche est comparable dans toutes les conditions. Je trouve ces deux modèles plutôt complémentaires, avec la Scarpa qui accompagnera les longues sorties en montagne, au rythme plus tranquille, et la Naked qui se jouera des séances rythmées.
Profil Testeur
Jeremy: Paris, France.
40 ans, Coureur depuis 2013, avec pas mal de trails de tous formats, de 30kms à 160kms. Peu intéressé par les chronos, ma seule vraie référence sur route est 36´25 sur 10kms et non officiel en marathon solo de 2:54. Borneur compulsif (70-120kms par semaine), je suis passé progressivement vers le triathlon depuis 2 ans pour varier un peu les plaisirs.
La Naked T/r Trail Racing Shoe est disponible chez Naked ICI
Exemplaire fourni gratuitement par Naked pour test. RoadTrailRun a un partenariat et peut toucher une commission pour les achats effectués via les liens affiliés. Ce partenariat n’influence en rien le contenu éditorial qui représente uniquement l’avis de l’auteur.
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