Sunday, March 07, 2021

Avis et Impressions (French): Salomon S/Lab Pulsar-Joueuse, Confortable, Efficace, Poids Minime

Article par Jeremy MARIE

Salomon S/Lab Pulsar (180€)

Introduction

D’abord aperçue aux pieds de Kilian Jornet durant quelques records sur des parcours emblématiques (dernièrement Sierre-Zinal en 2019), la SLab Pulsar est enfin disponible pour le quidam, après plus de 2 ans de développement.

Sorte de compilation des technologies Salomon déjà vues sur leur projet Me:Sh avec la tige utilisant le tissu Matryx, une nouvelle mousse de Dow avec une dose plus forte de Olefin (OBC) avec l’EVA  qui suit les travaux effectués sur l’Opti-vibe, une géométrie avec un “rocker” prononcé, cette Pulsar marque une vraie rupture avec la lignée des Sense habituelles, y compris en étant proposé avec un unique (et magnifique!) coloris gris du plus bel effet. Pas une trace du “Rouge SLab”.

Un pari risqué de la part de Salomon...voyons si cela a payé.



Pour: 

  • L’impression de porter une simple chaussette avec une couche d’amorti et une semelle.

  • Un rapport poids/amorti incroyable, meilleur que la plupart des chaussures de route

  • Joueuse, agile, rapide, sécurisante, trail, route...la Pulsar assure partout.  

  • La géométrie de la semelle alliée à la mousse donne une chaussure qui nous pousse vers l’avant, naturellement, sans trop taper musculairement (foulée medio recommandée)

  • Semelle externe polyvalente. Sur chemins secs, humide, en côte ou en descente, avec des cailloux...et qui fonctionne parfaitement sur route aussi. La Pulsar est une excellente alternative à une chaussure de course sur route, si on aime un amorti un peu ferme.

  • Malgré sa légèreté et son manque apparent de renfort, la tige permet un excellent maintien du pied, sans jamais le contraindre. Une main de fer dans un gant de velours. Le laçage est presque superflu.


Contre: 

  • Les premiers enfilages ne sont pas évident, il faut bien tirer sur l’ouverture pour passer le pied. Cela s’améliore par la suite (ou on prend l’habitude…)

  • mmmh….ce nom….Pulsar...j’aurai pas entendu ça dans un Star Wars?

Bio

40 ans, Coureur depuis 2013, avec pas mal de trails de tous formats, de 30kms à 160kms. 

Peu intéressé par les chronos, ma seule vraie référence sur route est 36´25 sur 10kms.

Borneur compulsif (70-120kms par semaine), je suis passé progressivement vers le triathlon depuis 2 ans pour varier un peu les plaisirs.

Stats

Poids:  202g en 44 ⅔  Poids Approximatif US9:  195g

Epaisseur de la semelle (info Salomon): 23mm talon /17 mm avant - drop 6mm

Disponible. 180€  


Premières impressions

Jeremy:

Élégance, légèreté, confort...un chaussant-chaussette…pas de fioritures, de renforts inutiles...juste l’essentiel. C’est cette impression qui se dégage de la Pulsar quand on ouvre la boite et qu’on enfile - un peu difficilement - la chaussure pour la première fois.


Le coloris est tout nouveau aussi pour une SLab, avec un gris nuancé du plus bel effet (peut-être sans colorants, pour une démarche un peu écologique?) que l’on aura des scrupules à crotter dans les chemins au début.

Pas une trace du fameux rouge SLab, comme une envie de la part de Salomon d’affirmer cette nouvelle lignée, de la différencier de leur emblématique Sense.

Personnellement, j’adore, et je trouve ça plus passe-partout que les Sense, et à l’instar de ce que Brooks avait proposé avec la Catamount, l’idée de voir la couleur de la chaussure évoluer au fil des sorties, pour lui donner du “vécu”, me plait beaucoup.


Pour les habitués des Sense, le profil de la Pulsar et la hauteur de semelle bien plus importante pourrait faire craindre à une prise d’embonpoint...mais il n’en est rien. Au contraire, elle est encore plus légère que mes dernières Sense (les 6).


Un poil au dessus de 200g pour 44 ⅔. Pour une chaussure de trail avec une semelle assez épaisse comparée aux Sense, c’est bluffant. Elles sont même plus légères que les Phantasm qui utilisent la même mousse avec leur tige transparente fine comme du papier cigarette...

La tige en Matryx est très peu extensible, juste ce qu’il faut, mais la partie haute du collier est dans un matériau différent, plus élastique lui, ce qui facilite l’enfilage de la chaussure, une fois que l’on a pris le pli et que l’on se décide à tirer dessus fermement.

La tige est conçue comme une chaussette, il n’y a pas de languette ou de parties distinctes. Il faut l’enfiler un peu comme on enfile des chaussons en néoprène. 


C’est un peu embêtant au départ, parce que non conventionnel, mais entre le matériau qui doit prendre un peu d’élasticité et nous qui prenons l’habitude, cela s’arrange avec le temps.

Je n’en dirai pas autant de la micro-pochette pour le Quicklace, qui bien que très élastique, n’est pas facile à attraper pour tirer dessus et y ranger les lacets.

Le matériau Matryx (conçu par la société française Chamatex) est doux et confortable, et vient parfaitement envelopper le pied en se détendant juste ce qu’il faut.

Mon pied relativement large s’y trouve à son aise malgré une première impression qui pourrait sembler étriquée.


Les premiers pas avec la chaussures sont troublants, en particulier à cause de son “Rocker” très marqué (l’avant et l’arrière de la semelle semblent être plus haut que le milieu, comme un balancier, ou un léger arc de cercle).


Un look superbe, un chaussant des plus agréables...il est temps d’essayer la chaussures sur les chemins, et sur le bitume.


L’empeigne


Le tissu Matryx est déjà utilisé dans d’autres chaussures, que ce soit chez Salomon (la Cross /Pro…), Hoka dans leur série “Evo” ainsi que chez Millet qui a été le premier fabricant à proposer une chaussure utilisant ce tissu.


Le tissu est respirant sans exagération. J’ai couru par des températures allant de 0°C à 15°C, et j’y étais bien dans les deux cas. On gérera le besoin de chaleur en adaptant l’épaisseur de la chaussette.

La semelle interne est cousue, et donc non-remplaçable. Ca lui évitera de bouger pendant les longues descentes, mais les porteurs de semelles de correction pourront trouver cela gênant.


Au premier abord, le chaussant peut paraître un peu trop proche du pied, du moins c’était mon impression. Mais dès les premières foulées, la tige se détend légèrement et vient réellement envelopper le pied et le maintenir sans le contraindre. Cette tige d’un seul tenant est une vraie réussite, on a réellement l’impression d’être dans une chaussette qui nous maintient juste ce qu’il faut, ni trop, ni trop peu. 


Le coup de pied est parfaitement maintenu, et les orteils ont de la place pour bouger. Attention, ce n'est pas une Altra non plus, mais mon pied large s’y trouve à son aise. Un maintien qui est présent, mais qui se fait oublier.

Le quicklace est quasiment inutile tant l’ajustement de la chaussure est parfait.

Il n’y a pas de renfort au talon, mais celui-ci ne bouge pas, et le pare-pierre à l’avant est pour le moins minimal. 


On retrouve bien les marqueurs d’une chaussure de course, faite pour la performance plus que pour le confort au long cours.

Le point négatif déjà évoqué est la minuscule pochette pour ranger le Quicklace, vraiment pas évidente à attrapper. Cela est un peu énervant au début, ou si on a les doigts un peu froids...mais c’est bien la seule chose que j’ai à reprocher à la partie haute de la Pulsar.

L’ensemble est un modèle parfait de design fonctionnel pour une chaussure de trail, tout ce qui est là a une fonction, tout le reste a été retiré.


Semelle intermédiaire

La Pulsar utilise le nouveau matériau de Salomon, Energy Surge, qui est un mélange entre l’EVA traditionnel et l’OBC, un matériau déjà utilisé dans l’Optivibe vu dans d’autres modèles Salomon.


C’est le même mélange que j’ai pu tester dans la Phantasm, dans des proportions différentes, ou avec un réglage de dureté un peu différent, la Pulsar étant plus ferme que la pure routière de Salomon.


Cette couche d’amorti assure une course stable, confortable sur les chemins, avec un bon retour d’énergie, sans être trop dure ni détruire les jambes là où une Sense pouvait être fatigante...tant qu’on assure une foulée medio-pied en tout cas, le talon étant quand même un peu ferme et je déconseille d’attaquer les descente talon en avant. Cela pourra se faire sentir quand la fatigue arrivera et que l’on aura du mal à conserver une foulée propre. Là, chacun jugera de sa distance max permettant de profiter au mieux des qualités de la Pulsar. 

Et des qualités, cette semelle intermédiaire en a! La mousse d’amorti combinée au profil de la semelle, nommé ici R-Camber, une association que j’ai déjà appréciée sur la Phantasm et qui me semble encore plus efficace ici, remplit parfaitement son office et semble nous propulser vers l’avant. La chaussure étant un peu flexible, cela est fait de façon très naturelle, sans contraindre le déroulé du pied, si bien que l’on a juste l’impression d’avoir un ami invisible qui nous pousse gentiment dans le dos, sans que l’on s’en aperçoive. 


J'aurais pensé que ce profil R-Camber aurait été plus marqué et sensible sur une routière comme la Phantasm, où la foulée est plus linéaire, contrôlée, mais non, je ressens bien plus ses effets sur la Pulsar.


Pour ma foulée plutôt médio-pied, cela résulte en une course très fluide, naturelle, où l’on peut dérouler sans forcer, en étant juste accompagné par la chaussure.

Et quand on se décide à appuyer un peu et augmenter les allures, la chaussure répond toujours présente, la touche de fermeté de la semelle permettant d’avoir un retour parfait de la semelle, invitant à appuyer de plus en plus.



Semelle externe

La semelle externe est ce qu’il y a de plus proche avec les anciennes Sense, utilisant le composite Contagrip avec des crampons au profil classique pour les chaussures de trail Salomon.


Il marche plutôt bien à peu près partout, sauf bien sûr dans la boue. J’ai trouvé l’accroche plutôt bonne sur les cailloux mouillés, et la semelle n’est pas du tout gênante lors des passages sur bitume.


Côté durée de vie, je ne me fais pas trop de soucis pour la semelle externe, mes expériences passées chez Salomon étant plutôt positives de ce côté là.


Sur les chemins...et la route!


Wow. Sous leurs airs de gentilles chaussures de trail (ben oui, y’a pas de rouge, ça ne doit pas être des chaussures de course?), ces Pulsar sont de véritables bombes. Je n’ai pas encore eu la chance de les emmener en montagne, mais sur mes terrains habituels du 78, quel plaisir.



Sans les chercher, j’ai amélioré des PR sur à peu près tous les segments empruntés, j’ai déroulé sur des chemins avec une facilité déconcertante, pris de courtes et pentues montées et descentes, le tout dans un confort que je ne connaissais que dans des chaussures pensant une fois et demi le poids des Pulsar, et avec une aisance peu commune, le tout avec une chaussure qui reste confortable quand on lève le pied, joueuse quand on appuie, précise, facile, qui ne se dérobe pas, et qui ne tape pas tant qu’on ne fait pas le bourrin talons en avant en descente. Le maintien, la semelle intermédiaire, le profil de la semelle, l’accroche, la légèreté, tous ces ingrédients donnent une chaussure détonnante et terriblement plaisante.


Et plus on la pousse, plus elle nous en donne, invitant à accélérer toujours un peu plus, en ne cessant de nous accompagner subtilement.


Mon souvenir de la Sense 6 est celui d’une chaussure qui nous poussait à accélérer, d’une façon très brutale, avec un amorti très ferme, mais qui ne laissait que peu de place aux coups de fatigue, punissant rapidement une foulée détériorée. La Pulsar nous pousse aussi, mais de façon bien plus...civilisée, plus “moderne”. Le sentiment qui revient le plus est celui d’accompagnement de la foulée, qu’elle soit rapide, vive, ou plus tranquille, sans nous agresser. 


Comme le pote un peu mieux qui va juste poser sa main dans notre dos pour nous aider sur une côte, par exemple.Et c’est fait de façon tellement naturelle et subtile qu’on ne se rend même pas compte des allures tenues avant de regarder sa montre ou son Strava une fois rentré. 


Malgré la plateforme plus étroite que celle d’une Slab Ultra, je n’ai pas trouvé la chaussure moins stable, grâce à une hauteur de semelle raisonnable et à un amorti ferme, mais pas trop. La chaussure ne se dérobe pas, ne s’affaisse pas et reste vraiment précise. Sur deux sorties équivalentes, je les ai trouvées plus confortables que les SLab Ultra, avec les jambes moins marquées le lendemain de la sortie en Pulsar. 


Et cela reste vrai même avec de grosses portions courues sur goudron, où les Pulsar font preuve d’une efficacité redoutable.


J’ai fait des courses natures avec pas mal de route (Saintexpress et Ecotrail de Paris) avec les Sense 6, et cela passait en demandant de vraiment soigner la foulée sur le bitume au risque de se détruire les jambes. Avec la Pulsar, l’amorti est bien plus présent, et le profil de la semelle est terriblement plus efficace. 


Elle peut clairement se transformer en une excellente chaussure de course sur route. Les crampons ne sont pas du tout gênants, l’amorti est ferme et conviendra bien aux courses rapides, tant que l’on assure une bonne foulée. 


Pour moi c’est une chaussure qui serait parfaite sur des courses allant jusqu’au semi marathon, où je la choisirais sans hésitation à la place d’une Adios 5 par exemple.


En plus d’être la meilleure chaussure de trail courts/moyens (jusqu’au format maratrail je dirai) que j’ai pu essayer, elle est aussi une des meilleures chaussures de course sur route dans laquelle j’ai mis les pieds.

Sa sœur routière, la Phantasm, sera un peu moins efficace sur les courses courtes, mais l’amorti un peu plus important et un soupçon plus moelleux la destinent aux courses plus longues, ou aux coureurs préférant un peu plus de confort.



Conclusion

Salomon a finalement décidé de rompre avec sa série à succès, les Sense et que dire si ce n’est que c’est une véritable réussite.


J’ai été bluffé par la Phantasm (Mon Avis RTR en Anglais), qui marque une belle étape franchie par Salomon sur son offre “route”, mais la Pulsar m’a estomaquée.


Une chaussure partie d’une feuille blanche, utilisant des technologies aperçues de ci de là chez Salomon, aidés par les retours de l'icône du trail qui s’en est servi pour rectifier quelques records et marquer encore un peu plus la course nature de son empreinte.


Lui qui avait déjà été à l’origine de la Sense il y a plus de 10 ans, une chaussure pour jeune loup avide de victoire, rapide, dure, dynamique, est encore présent pour la genèse de cette Pulsar, qui est à la Sense ce que le Kilian de 2021 est à celui de 2011. Une chaussure plus efficace, mais plus conciliante, plus subtile, plus réfléchie, plus...adulte en somme, une chaussure qui accompagne son porteur sans trop le contraindre, comme un père accompagnerait son enfant (tiens tiens, qui est devenu Papa ces dernières années?)


L’empeigne est parfaite, accueillante, maintient sans contraindre, l’amorti est présent sans être trop mou, ni trop ferme. La Pulsar est plus polyvalente qu’une Sense, elle tiendra mieux la distance pour les coureurs classiques que nous sommes, et conviendra à plus de gens que les Sense.


Elle peut aussi se targuer d’être une chaussure de course sur route particulièrement efficace, reléguant certains modèles dédiés aux oubliettes.


Ma note: 9.7 / 10

- En course: 9.8 une chaussure joueuse, confortable, efficace.

- Le chaussant: 9.6 Une véritable chaussette dans laquelle le pied se love et est parfaitement maintenu. Seule la pochette à lacets ternit (à peine) ce tableau.

- Rapport Q/P: 9 Prix classique des SLab (qui paraît moins démesuré à l’époque des Nike à 250€…), reste à voir la durée de vie. L’empeigne et la semelle ne devraient pas poser de problème, reste à voir la tenue de l’amorti.

- Style: 10 Magnifique, sobre, presque classieux. Elle pourra sans remords être reconvertie en chaussure de balade une fois usée pour courir.

- Traction: 9.7 une semelle externe bonne à tout faire hormis la grosse boue. Passe parfaitement sur route. 

- Protection: Protection minime des orteils, donc attention aux gros cailloux.


Comparaison: 


Hoka Torrent 1: Plus amortie et plus moelleuse, la Torrent, dont je garde un excellent souvenir, conviendra sûrement à plus de coureurs, et à ceux préférant un amorti plus important que sur la Pulsar. Ce que l’on gagne de ce côté, on le perd en dynamisme, précision et stabilité. Ce manque de stabilité de la Torrent est aussi dû à l’empeigne beaucoup trop large qui rend l’ajustement plus délicat que sur la Pulsar. Niveau durabilité, mes Torrent étaient mortes en 400kms, avec les crampons usés et le mesh déchiré...c’est très peu.

En termes de précision, stabilité, dynamisme, fit, la Pulsar est bien meilleure. La Torrent sera plus accueillante et polyvalente pour les sorties cool à rythmées, avec un bémol sur la tenue du pied et la stabilité.


Salomon S/Lab Sense 6: Là, il n’y a pas photo. la Sense est une chaussure de course “à l’ancienne”, avec un amorti minimal, très ferme, qui ne pardonne pas grand chose. La Pulsar est la version moderne de la Sense, avec de l’amorti, une géométrie qui accompagne la foulée, une chaussant incroyable, tout en étant plus efficace et plus “conciliante” avec le coureur.


Salomon S/Lab Ultra 1: La première version de la chaussure d’ultra de François d’Haene. Je l’ai et l’utilise toujours, et j’ai couru un ultra de 125kms avec sans aucun souci de douleurs, ni d’ampoules ou d’ongles abimées...BIen que je ne pense pas avoir l’opportunité de faire un ultra avec les Pulsar, j’ai le sentiment qu’elles seraient au moins aussi efficace sur ce genre de distance. L’amorti me paraît aussi important, et un peu plus souple. L'accroche est similaire, le confort me semble encore meilleur, et le maintien est un peu moins marqué. Sur des distances courtes et moyennes, la Pulsar sera bien plus efficace. Sur des ultras...la discussion est ouverte, mais rien que le confort général de la Pulsar joue en sa faveur. Et les parties roulantes d’un trail seront avalées avec facilité dans cette dernière.


Nike Terra Kiger 4: L’accroche dans la boue est meilleure avec les kiger grâce aux crampons plus haut, mais en dehors de ce cas particulier, la semelle de la Pulsar est plus efficace partout ailleurs (les Kiger sont des savonnettes sur les surfaces dures et humides…).

La Kiger est très confortable, que ce soit l’amorti (un peu moins important que dans la Pulsar) ou l’empeigne, mais la Salomon est vraiment dans une classe à part à tous les niveaux. Si vous aimez la Kiger, vous adorerez la Pulsar. Reste le prix, la Pulsar étant 50% plus chère..


S/Lab Phantasm (RTR English Review): Partageant la même conception de semelle intermédiaire, la Phantasm est un peu plus amortie et un peu plus moelleuse que la Pulsar. Le rocker (“R-Camber” en langage Salomon)  y est aussi prononcé et très efficace, avec dans les deux cas une réelle propulsion vers l’avant.  Les deux chaussures conviendront plus aux coureurs à la foulée médio-pied. La Pulsar étant un peu plus ferme, elle conviendrait presque mieux aux courses plus courtes, là où la Phantasm sera plus à son aise sur les courses longues, et les longs entraînements en tempo, et même les sorties plus cool.


Disponible chez Top4running.fr <C>


Le produit testé est un achat personnel.  

Les avis exprimés sont ceux de l’auteur et n’engagent que lui.

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4 comments:

Antoine said...

Hello,
Merci pour l'excellente revue. Ces Pulsar ont l'air fantastique. Je serais curieux de voir comment elle se comportent dans une environnement montagneux, disons moyennement technique (roches, racines, herbe). Egalement, j'aimerais savoir comment elles se comparent aux Sense Pro 4 que j'adore, mais qui sont un peu justes pour les longues sorties (descentes et avec les S/Lab Ultra 3 que j'envisage pour cette usage, justement.
Merci!
Antoine.
#####
Hello,
Thanks for the great revue. These Pulsar sound like fantastic shoes. I would be eager to know more on how they would behave in more mountainous, say mid technical environment (rocks, roots, grass). Also, it would be nice to know how they compare with the Sense Pro 4 that I love but are just not enough caushioned for long runs and mainly descents, and with the S/Lab Ultra 3 that I am investigating for such usage.
Cheers,
Antoine.

Jeremy said...

Hello Antoine,
Je n’ai malheureusement pas couru dans les Sense pro 4 (elles étaient dans ma short list, mais difficiles à trouver). J’ai couru dans les Pro 1 ou 2, mais je crois qu’il y a pas mal de différences avec la 4.
Je devrais peut-être les emmener du côté d’Annecy fin avril pour les essayer sur ce type de terrain.
J’ai les Slab Ultra 1, et les Pulsar ont un amorti plus moelleux, moins ferme. J’ai fait une séance de descente «  à bloc » ce midi avec, et j’ai terminé avec les jambes plutôt fraîches, plus qu’avec les Slab ultra 1.

### I did not run in the Sense pro 4, only the 1 or 2 but they’re quite different beasts from the 4th. The Pulsar is definitely more cushioned than the two first iteration of the Sense Pros. I’ll probably go near Annecy mid April so I’ll be able to tu them on more mountainous terrain.
I only have the Slab ultra 1, and the pulsar cushioning is more comfortable, less firm. I’ve run a downhill workout today (bombing in the downhill, easy up, rinse&repeat) and the pulsar delivers. I’ve ended with quite fresh legs, probably more than what I’ve experienced with the Slab ultra.

Sam Winebaum said...

Hello Antoine,
I have run both Pulsar and Sense Pro 4. Sense Pro 4 has deeper lugs so better on softer terrain, has more Pro Fell protection but is stiffer upfront and less agile. It's heel is more cushioned (opitvibe) and stable if you end up back there as I do but actually firmer in foam feel The narrow rear geometry of the Pulsar I think the big difference. If on smoother terrain rolling I am pretty sure I personally would go further in Pulsar and faster but on rougher terrain Sense Pro 4 this is in the context of mere mortals that is. Neither for me a long long run rough terrain shoe. In Salomon for the moment...but stay tuned Sense Ride would be my choice although I find its highly protective ride kind of dull and muted in feel.
Hope this is helpful
Sam, Editor

Antoine said...

Thank you Sam and Jeremy, your answers are much appreciated!
All make sense. I am seeking a well-cushioned workhorse with excellent grip but still precise enough for longer mountain runs in the Swiss Alps. The improbable hybrid of so protective Speedgoat with sock-like Salomon precise fit. I had hopes in the Saucony Xodus 10, but the outsole rubber is so poor in wet conditions... Resoling attempt with litebase Vibram was not convincing at all because they have lost all their enjoyable bouncing nature (maybe not the best shoemaker though).
I have seen some interesting pictures of a Salomon Ultra Glide on the Web. Do you know something about this shoe?
I am also curious about the advertised new Inov-8 technology with graphene-containing foam. Any secret you can share?
By chance, do you know if a better SpeedGoat 5 is in the pipeline?
Any advice and info are most welcome.
Thanks again for your great ressource.
Antoine.