Article par Jérémy MARIE et Alexandre Filitti
Relance Running RL-01 (120€)
Introduction
Relance Running est une startup française qui s’est donné comme défi de concevoir, fabriquer et commercialiser une paire de running entièrement en France.
A l’origine de ce projet, on retrouve Violaine Grégoire, 27 ans, designeuse à Paris. Son grief contre l’industrie actuelle du running? ? Des chaussures fabriquées à l’autre bout du monde, au prix de vente élevé et qui s’appuie sur sponsoring à outrance.
L’idée de pouvoir développer et fabriquer une chaussure en France était donc une évidence pour Violaine ainsi que Florent, l’autre moteur de Relance chargé du développement.
Leur modèle (le premier?), appelé RL-01 a été lancé sur KickStarter et rencontre un franc succès, est disponible en 4 couleurs, bleu, blanc, rouge (évidemment!) et un noir plus classique.
Voici les régions où sont dispatchées les différents éléments de la RL-01.
La chaussure se veut confortable (elle l’est!), polyvalente (contrat rempli), et se place, à mon sens, à mi-chemin entre la running et la chaussure sportstyle.
Pour et Contre
Pour:
Alex/Jérémy: Entièrement fabriquée en France!
Alex/jérémy: Chaussant très confortable
Jérémy: Plein de détails sympas
Jérémy: Durable
Alex/ Jérémy: Le prix
Alex: La semelle de propreté pensée comme une semelle orthopédique
Alex: la semelle extérieure très rassurante
Jérémy: Le style…
Contre:
...qui ne plaira pas à tout le monde
Alex: ...du coup: le style!
Alex/Jérémy: le poids
Jérémy: Manque de fluidité dans le déroulé
Alex: Un chaussant beaucoup trop large et volumineux qui impacte la course
Statistiques
Poids: 350g en 44, 395g en 45 ((Alex: vu la différence de poids et les soucis de fit décris plus bas, tout laisse à penser que malgré l’indication de la boîte, ma taille était plus grande qu’un 45).
Drop: 10mm.
Prix: 120€
Tester Profile
Jeremy est un trailer/coureur/triathlète. Il a débuté la course depuis 2013 en passant rapidement sur les trails, principalement des ultras depuis 2015 : TDS, Maxi-Race, “100 miles du Sud”, 90kms du Mt Blanc, GRP 120kms, Quelques courses plus courtes et rapides, (Saintelyon 45kms, Ecotrail Paris 45kms…) en mixant toujours course sur route et sentiers ou montagne, sans mettre beaucoup de dossard sur route. Depuis 2018, il se met (ou essaie!) au triathlon, en visant plutôt les longues distances.
Premières impressions
Jérémy: Bienvenue en France! Il n'y a que peu de doute à avoir sur l’origine de la RL-01.
Le logo avec ses bandes tricolores, l’hexagone imprimé sur la pièce réfléchissante au talon, le même logo présent au milieu de la semelle externe, ainsi que sur la substantielle semelle de propreté...la chaussures est conçue et fabriquée en France, et le fait savoir.
Ce qui frappe au premier abord, c’est aussi la qualité de fabrication de la chaussure, loin des modèles épurés et allégés au maximum que l’on trouve actuellement, la RL-01 impose son gabarit. Semelle épaisse, tige tricotée solide, confortable, épaisse mais néanmoins respirante, lacets de qualité...cela respire la qualité. Au détriment du poids, évidemment, puisque la chaussure accuse un copieux 350g pour mon 44. Cela dit, n’étant pas un modèle axé performance, mais plutôt une chaussure de running à tout faire, voire aussi de training de façon générale, ou même simplement pour déambuler confortablement lors de longues marches urbaines, cela n’est pas gênant.
Un élément m’a particulièrement marqué sur cette chaussure: la semelle de propreté.
Je n’ai jamais vu une première de propreté aussi travaillée que celle-ci: C’est bien simple, on croirait être en présence d’une semelle orthopédique.
Chaque élément a une épaisseur et une densité différentes.
Je n’ai pas réussi à avoir plus d’informations sur le développement de cette semelle intérieure, qui a dû manifestement demander un énorme travail de la part des concepteurs.
Evidemment, avec une telle empeigne et semelle de propreté, le confort une fois une fois aux pieds est de tout premier ordre, et on oublie rapidement l’embonpoint.
Le chaussant est large mais pas trop, et conviendra à la plupart des pieds, sauf peut-être les plus fins.
A la marche, l’amorti se révèle confortable, avec une certaine fermeté.Reste à voir ce que cela donnera en course.
Alex: Avant de m'attaquer à la semelle de propreté par laquelle je commence souvent je vais d'abord parler du design. On sort de la boîte une chaussure particulièrement flashy mais pas dans des tons fluo récents, plutôt dans quelque chose de terriblement tricolore. Je dis bien terriblement car je trouve que l'utilisation des couleurs Bleu-Blanc-Rouge est presque outrancière. Certes le made in France a récemment le vent en poupe et il est tout à fait sympathique de voir des marques reprendre les couleurs de notre drapeau sur des chaussures mais je trouve que cela est ici exagéré. Même des défenseurs chevronnés du made in France (comme un ancien ministre de l'industrie), ne porterai probablement pas cette paire tant l'excès du Bleu-Blanc-Rouge est frappant. Cela tient peut-être au fait que j'ai reçu le coloris rouge mais même sur la paire de Jérémy je trouve que le design pâtit du coloris. Mais les goûts et les couleurs…
Venons-en à l'expérience de sortie de boîte, celle-ci surprend dans un premier temps par le poids de la chaussure en main. Certes j'ai la chance d'essayer de nombreux modèles et certains sont très légers, mais ici je suis vraiment frappé par le poids de la chaussure. Et encore même mes estimations les plus pessimistes été gentil au regard des 395g sur la balance. Cela dit, les premières prises en main démontrent aussi, comme l'indiquait Jérémy, une qualité de fabrication hors norme. L'épaisseur et la robustesse des matériaux témoignent d'une qualité qui ne fait aucun doute.
Les finitions comme les coutures les assemblage les détails l'épaisseur de laisser du mariage sont tous symbole d'une attention portée à la qualité et à la robustesse de ce produit. Cela a nécessairement un lien direct avec le poids, mais je pense qu'il faut presque oublier ce dernier pour effectuer ce test.
Venons-en à la semelle de propreté. C'est d'habitude la première chose que je regarde sur une paire de chaussons sûre car je trouve que cette dernière peut refléter beaucoup en termes de conception et de design du produit. Ici on trouve quelque chose de particulièrement travaillé avec sur le dessus deux petites plates-formes une sous le talon et une sous l'avant du pied, floquées d'un petit symbole représentant l'Hexagone.
En dessous on retrouve pas moins de quatre différents matériaux utilisés pour donner un rendu proche d'une semelle orthopédique. On trouve notamment une mousse très aérée sous le talon, structure un peu plus ferme n'est pas rigide allant de l'arrière du pied jusqu'au médio pied. Et enfin une mousse assez ferme mais avec du répondant sous les métatarses.
Pour moi cette semaine de propreté et peut-être l'une des plus travaillé que j'ai rencontré est très certainement l'un des vrais point positif de cette chaussure. À noter cependant que malgré le travail soigné je n'ai pas trouvé que celle-ci apporte une vraie différence par rapport à certaines des meilleures semelles de propreté que j'ai également essayées dans cette chaussure (mais cela reste plus agréable que des semelles de propreté quelconques).
L’empeigne
Jeremy
La tige est réalisée en tissu tricoté, avec un maillage différent selon les parties de la chaussure.
On retrouve sur le dessus et les côtés un maillage assez aéré pour éviter la surchauffe souvent rencontrée avec ce type d’empeigne.
Ailleurs, la maille est plus resserrée, pour assurer plus de maintien au pied et ne pas compromettre la durabilité de l’ensemble.
Et clairement, cet aspect là a été prépondérant dans la conception de la RL-01. La chaussure, et l’empeigne en particulier, a été conçue pour durer.
L’épaisseur du tricotage, sa densité, le tissu utilisé, rien ne laisse entrevoir une quelconque chasse aux grammes au détriment de la solidité de la chaussure.
J'ai couru sur route ainsi que sur des sentiers avec, et malgré quelques contacts avec les cailloux, je n’ai pas abimé l’empeigne. De bon augure pour un modèle qui trouve aussi bien sa place en course qu’en off.
A l’instar de la recherche de confort et de durabilité de l'empeigne, le chaussant n’a pas été conçu dans une optique de performance pure et dure. Point de tige ultra ajustée ici, mais plutôt un chaussant standard, qui assure un maintien correct du medio-pied, de la place à l’avant pied, et un talon un peu lâche à mon goût.
J’avais presque l’impression en chaussant la RL-01, d’être dans cette vieille paire de chaussures qui s’est totalement faite à mon pied, que l’on chausse à chaque fois avec bonheur car on s’y sent “chez soi”.
L’ensemble est très confortable, et l’absence de maintien ferme ne me gêne pas trop personnellement, mais certains coureurs regretteront sûrement un talon qui bouge un peu trop, au risque de créer des échauffements.
Encore une fois, garde en tête que c’est une chaussure à tout faire, pour tous les coureurs de tout niveau, et pas un “outil de course à pied”.
La languette classique, sans soufflet, joue parfaitement son rôle de protection contre la pression des lacets, et ne bouge absolument pas.
Côté sécurité, on retrouve une grosse pièce réfléchissante au talon pour assurer un maximum de visibilité lors des sorties nocturnes.
Alex: Comme le disait Jérémy à juste titre, il faut probablement garder à l'esprit la jeunesse de la marque mais aussi l'usage destiné à cette paire. L'open est constitué d'un mariage très très épais, et j'insiste sur le trait. On trouve une languette qui elle aussi est particulièrement rembourrée et n'est pas connectée à l'enseigne par un soufflé. À noter que le laçage passe deux fois par la languette à deux niveaux séparés de celle-ci. Les œillets sont également très robuste mais là aussi épais tout comme les laisser eux-mêmes qui sont des plus épais rencontrés. À l'arrière le talon effet de deux niveaux avec sur le dessus une partie plus rembourrés comme un traversin qui ferait le tour du contrefort.
Le chausson est effectivement confortable et s'il ne présente aucune zone de frottement ou de gêne, c'est très certainement aussi car il est particulièrement large et volumineux. Cela se précise étant à l'avant où les orteils nagent littéralement dans les chaussons, mais également et surtout au niveau du talon qui flotte lui aussi comme si la paire était destiné à des personnes avec des chevilles enfler. Je vais être un petit peu dur, mais à ce stade de mon expérience que ce soit le design ou le show sont très volumineux, cette paire me fait penser à un produit destiné à des personnes AG qui ont besoin de ses caractéristiques volumineuse pour certaines d'entre elles.
Semelle intermédiaire
Jeremy: Ici, pas de fioritures. La semelle intermédiaire est composée d’une unique couche de PU expansé (plus “moderne” qu’un classique EVA), d’une épaisseur confortable (je n'ai pas les détails, mais au jugé, je dirai autour de 30 mm au talon et 20mm à l’avant-pied), et proposant un drop de 10mm.
Pas de découpes, de rainures pour la flexion, pas d’insert...du simple et éprouvé.
L’amorti est confortable, mais surtout assez ferme et dynamique.
Jamais sec, il permet de ne pas s’affaisser lorsque l’on lève (beaucoup) le pied, et contrebalance bien le poids de la chaussure si l’on veut imprimer un peu de rythme à sa sortie.
Attention, ce n’est pas du tout une chaussure idéale pour les sorties rapides ou les fractionnés. Malgré le dynamisme de l’amorti, je trouve une certaine raideur à la semelle qui ne favorise pas un déroulé rapide du pied, sans jouer au ressort comme les chaussures “plaquées”; de même que le le poids, et le maintien un peu lâche ne sont pas du tout adaptés à ce type de séance.
Mais...la RL-01 n’a jamais été conçue pour ce genre de sorties. C’est la chaussure à tout faire, qui fera...un peu tout (enfin, presque!) plutôt pas trop mal. Elle n’excelle pas vraiment dans un domaine, sera plus à l’aise sur les sorties cool ou en endurance, ne rechigne pas à la tâche si l’on veut se tirer la bourre avec un pote sur le dernier kilomètre d'une sortie, mais il ne faut pas lui demander de faire ce pour quoi elle n’a pas été faite.
Alex: Sans reprendre les caractéristiques techniques justement évoquées par Jérémy, je m'attarderai sur l'épaisseur de la semaine intermédiaire. À mon avis, le drop est peut-être même supérieur à 10 mm et si l'avant et peut-être aux alentours des 22 24 mm, je pense que l'arrière est généreusement au-dessus des 30. Cela ne change pas drastiquement l'expérience de course que je détaillerai plus bas, mais cela n'aide certainement pas à me faire apprécier cette paire moi qui suis plutôt un coureur sur l'avant du pied. La semelle intermédiaire reprend l'esprit général de la chaussure à savoir robustesse et durabilité, mais laisse à désirer sur le dynamisme et l'amorti.
L'amorti n'est pas mauvais, et offre un certain degré de protection mais la fermeté et la rigidité de la semaine intermédiaire empêche le coureur de s'exprimer dès qu'il s'agit de hausser un peu les allures. On peut trottiner pieds nus en sandales et dans à peu près n'importe quelle paire de chaussures la RL–01 inclus mais comme le disait justement Jérémy ce n'est certainement pas un produit destiné à des séances intenses et rapides.
Semelle externe
Jeremy: Bis repetita: la semelle externe est là pour assurer sans fioriture. Elle recouvre entièrement la semelle et dispose de motifs géométriques concentriques.
Cela permet d’avoir un léger cramponnage qui a bien joué son rôle sur les chemins secs, et le matériau s’est avéré très efficace sur la route, sèche ou humide. Pas de glissade intempestive ou de décrochage en virage, ça accroche.
Côté durabilité, car ça reste une des idées directrices derrière la RL-01, c’est là encore du tout bon: pas une marque d’usure après environ 80 km répartis en 20% de chemins et 80% d’asphalte.
Point appréciable: la semelle ne claque pas sur le sol, et est assez silencieuse. Certains s’en fichent, personnellement j’aime bien ne pas avoir l 'impression de courir avec des claquettes.
Alex: La semelle extérieure reprend à nouveau les aspects de qualité et de robustesse que l'on trouve sur toutes les chaussures. Le grip est très très bon et l'on trouve même des petits crampons de 2-3 mm disséminés sur toute la surface de la chaussure. Cela permet une polyvalence entre routes et chemins non bitumés qui est appréciable encore une fois même dans l'esprit d'une chaussures de marche cela peut être utile.
On constate néanmoins que la semelle extérieure est très rigide et ferme et je soupçonne le ressenti de la semelle intermédiaire d'être impacté grandement par cette fermeté de la semelle extérieure.
Encore une fois un petit symbole de l'Hexagone se retrouve sous le pied et ce petit clin d'œil est sympathique car discret.
Expérience de course
Jeremy: J’ai déjà pas mal passé en revue mon expérience de course avec la RL-01 dans les paragraphes précédents.
Si on ne lui demande pas de faire plus que ce pour quoi elle est prévue, elle remplit parfaitement son office: c’est une véritable charentaise pour courir.
La semelle manque de flexion pour assurer un déroulé fluide au long de la foulée, et cela la cantonne pour moi à des footings plutôt cools, avec peu d’intensité. Le profil incurvé (“rocker”) ne permet pas de compenser cela pour moi.
Mais dans ce domaine, elle s’avère tout à fait convaincante. L’amorti est important, protègent le coureur pendant de longs kilomètres, même ceux au gabarit plus costaud (80 kgs et plus).
Il n’y a pas ce sentiment de rebond que l’on retrouve avec certaines mousses (PWRRUN chez Saucony par exemple), donc cela semble plus plat, plus “mort”, mais ce n’est qu’une impression faussée par le rebond parfois excessif de ces semelles intermédiaires.
Sur la RL-01, je trouve le retour d’énergie très en phase avec l’impulsion donnée, et il en résulte une impression de course assez homogène.
La tige qui peut paraître chaude a priori, ne m’a pas posé de problème particulier, malgré quelques sorties lors de journées plus ensoleillées. Manifestement le maillage plus large à l’avant et sur les côtés joue bien son rôle.
L’épaisseur de l’empeigne pourra toutefois donner l‘impression d’une chaussure pataude, un peu lourde - peu aidée en cela par son poids.
Cela peut se sentir sur les fins de sorties longues, avec les jambes un peu plus fatiguées.
Alex: Il me sera difficile de cacher mon manque d'enthousiasme pour l'expérience de course avec cette chaussures. Je n'ai rien contre la fermeté sur certaines paires, au contraire cela peut parfois être agréable, en revanche ici la fermeté et l'amorti “discret” sont de vrais points négatifs combiné à une géométrie qui est à mon sens moins destinée à la course à pied car la marche ou marche rapide.
Mais le vrai point abordé selon moi pour l'expérience de course est au sujet du chausson de la chaussures. Celui-ci est tellement volumineux et offre un maintien très peu développé, et cela se traduit par un manque de sécurité et de précision en course. Le pied flotte dans la chaussure, les mouvements parasites sont nombreux et on peine à trouver une foulée homogène lors de nos sorties. Cela entraîne une fatigue mentale et un travail excessif pour une paire destinée à des allures easy (pendant lesquelles on devrait pouvoir dérouler les yeux fermés sans le moindre effort).
Je dois aussi reconnaître que tous ces éléments ne m'ont pas incité à pousser les allures au-delà du footing car les très brefs essais furent particulièrement désagréables. Mais je reprends un nouveau les mots de Jérémy qui a raison d'insister là-dessus, ce n'est pas le propos de ce produit.
Conclusion
Jeremy: Sans être un locavore pur et dur, j’essaie autant que possible de “consommer local”. Une idée que j’essaie de pousser aussi dans ma pratique sportive (produits énergétiques conçus en France, lampe frontale conçue et fabriquée en France….), et j’avoue que de voir une running pensée et fabriquée en France a un côté assez réjouissant.
La RL-01 n’est certes pas la chaussure de l’année, elle accuse son poids, et sa volonté de convenir au maximum de pratiquants la rend de fait moins “efficace” pour les coureurs plus aguerris. Il en reste néanmoins un modèle au style qui tranche avec la production actuelle, qui sera clivant, et une chaussure qui saura satisfaire une grande population de coureurs “plaisir”, peut-être moins à la recherche de performance que de confort, et qui pourront afficher leur différence chaussés de ce premier modèle de Relance Running.
Score: 7.5 /10
course: 7 confort: 8 prix: 8.5 style: 7
Alex: En conclusion je dois commencer par répéter que je n'ai rien contre les chaussures lourdes, ni contre les semelles intermédiaires ferme, ni encore contre les chaussons volumineux et large. Ces caractéristiques peuvent séduire certains coureurs et moi le premier, en témoignent certaines paires testées cette année (cf. Endorphin Shift) dans les comparaisons. Aussi je suis tout à fait en faveur d'une consommation locale, et je défends fortement tout ce qui est originaire de l'Union Européenne. Encore, les prix raisonnables et la durabilité lorsqu'il s'agit de chaussures de course à pied sont des choses qu'on ne peut qu'apprécier et féliciter. Autant dire que Relance coche beaucoup de cases et si la jeunesse d'un produit et d'une société apportent parfois comme ici leur lot de déceptions, on peut quand même les féliciter et leur souhaiter une belle relance pour la deuxième version de leurs chaussures.
Score: 5.45 /10
course: 5 fit: 4 prix: 10 style: 5
Comparaisons
Difficile de comparer la RL-01 avec d’autres modèles, je ne trouve qu’un seul modèle parmi ceux testés récemment qui s’en approche:
Puma Velocity Nitro (Test RTR français, anglais)
Jeremy: Une tige dans le même esprit, assez épaisse et misant avant tout sur le confort, une semelle externe très efficace, sans atteindre le sans faute du Puma Grip, et un confort longue distance. Ce sont autant de points communs que j’ai pu trouver entre ces deux modèles.
Toutefois, je trouve l’amorti de la Puma plus vivant, grâce à l’excellente Nitro Foam, même si celle-ci se retrouve un peu masquée par la couche d’EVA. On a le même type d’amorti plutôt ferme, mais qui a un peu plus de punch dans la Velocity.
Le chaussant de la Puma est un peu plus ajusté sans pour autant contraindre le pied, ni compromettre le confort, et conviendra aussi bien aux coureurs débutants qu’à ceux recherchant un modèle plus vivant, plus dynamique. Mais la RL-01 ne démérite pas.
Saucony Endorphin Shift (Test RTR anglais)
Alex: Je prends la Endorphin Shift en espérant que Relance running lise ceci et trouve ici une source d’inspiration. Je pense sincèrement que la RL-01 améliorée pourrait tendre vers une Saucony Endorphin Shift. Qu’est ce qui les sépare à l’heure actuelle? Je dirais principalement la géométrie de la semelle intermédiaire (bon ok et la mousse aussi)..quelque chose de plus travaillé gommerait le manque de déroulé constaté par Jérémy et me ferait peut-être oublier un peu le fit. Alors à l’heure actuelle pour des prix proches, je prends mille fois une Endorphin Shift même si son lieu de fabrication et son approche me séduisent moins, mais j’espère changer un jour d’avis.
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